Du point de vue de la SSES, environ 80 % des surfaces appropriées sur les bâtiments seraient équipées d’installations solaires spontanément, sans interventions majeures, si la réglementation ne changeaient pas constamment et ne devenaient pas de plus en plus complexes. En outre, le débat politique, focalisé sur des questions secondaires telles que les installations en plein air dans les Alpes et les nouvelles centrales nucléaires, crée une incertitude supplémentaire. Cela inclut également le nouveau terme fallacieux « excédent d’électricité estivale ». Or, sur le Plateau, les installations solaires sur les bâtiments et les infrastructures produisent entre 25 et 30 % de leur production annuelle en hiver. De plus, il est techniquement possible d’augmenter la part hivernale de la production en limitant volontairement la puissance injectée en été. Ainsi, en hiver, même sur le Plateau, de telles installations produisent autant par kW de puissance maximale injectée que les installations alpines, sans pour autant surcharger le réseau en été. Enfin, les installations solaires restent encore trop souvent perçues comme des éléments étrangers plutôt que d’être intégrées à la culture architecturale.
Lever les freins à l’énergie solaire
Pour que le développement de l’énergie solaire reprenne, il faut une sécurité de planification avec des conditions de subventionnement stables, une sécurité d’investissement avec des conditions-cadres claires pour l’amortissement des installations, ainsi que des instruments simples, compréhensibles et applicables. Enfin, il faut un signal clair indiquant que le développement de l’énergie solaire reste indispensable et montrant à quel point nous sommes encore loin des objectifs fixés. Les freins au solaire identifiés par la SSES et les solutions possibles se trouvent dans la prise de position sur les modifications d’ordonnances dans le domaine de l’Office fédéral de l’énergie avec décision du Conseil fédéral en novembre 2025.
Contact avec les médias :
Urs Scheuss, directeur de la SSES, 078 795 91 83, urs.scheuss@sses.ch
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